Les allergies au pollen sévissent, voici tous les conseils pour limiter les symptômes

ALLERGIES - Nez qui coule, yeux qui piquent, toux. Pas de doute, les allergies sont bien là. Le risque d’allergie au pollen est élevé dans les trois quarts du pays selon le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA). Si les pollens du bouleau s’approchent bientôt de la fin de leur cycle, d’autres pollens vont prendre le relais, alors mieux vaut connaître les bons gestes pour s’en protéger.

L’allergie au pollen ne ressemble pas toujours à ce que vous croyez, voici les symptômes à surveiller

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article, si vous avez le nez qui coule depuis quelques jours, ça n’est peut-être pas un rhume. La rhinite et la conjonctivite sont les symptômes les plus courants en cas d’allergie aux pollens. Il y a aussi les démangeaisons du nez et de la gorge, les éternuements, la toux, le nez bouché… Voire des difficultés à respirer et crises d’asthme dans les cas les plus graves.

Comment réduire les symptômes ?

Pour limiter les risques, Samuel Monnier, responsable communication du RNSA interrogé pour un précédent article du HuffPost, a plusieurs recommandations.

Il préconise de « laver ses habits, rincer ses cheveux, aérer son logement tôt le matin et tard le soir, quand il y a moins de pollen dans l’air, faire sécher son linge à l’intérieur, éviter les activités comme le sport en plein air et fermer les fenêtres en voiture ».

Avant de sortir, le spécialiste conseille également de consulter l’évolution des risques sur le site du RNSA. Des cartes interactives sont régulièrement mises à jour.

Il faut aussi surveiller les pics de pollution en ville. Ce sont des facteurs aggravants des symptômes des allergies : « La pollution fragilise les voies respiratoires et permet aux pollens de rentrer plus profondément dans ces voies. Les polluants fragilisent aussi la paroi du grain de pollen. Elle se rompt plus facilement, libérant ainsi plus de protéines allergisantes. »

Consulter un médecin généraliste ou un allergologue

Enfin, en cas de symptômes, il vaut mieux consulter un médecin qui peut prescrire des antihistaminiques. Si les allergies reviennent chaque année, il est possible de faire un bilan chez un allergologue pour savoir à quelle sorte de pollen vous êtes sensible (graminées, ambroisies, bouleau, châtaigner, aulne, etc.)

Cela vous permettra d’avoir un traitement adapté ou d’envisager une désensibilisation, une méthode médicale qui permet de faire disparaître les effets de l’allergie.

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