Allemagne, Algérie, Twitter et gaz hilarant : les informations de la nuit

L’Allemagne en grève. “Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de grève d’une telle ampleur en Allemagne”, souligne la Frankfurter Allegemeine Zeitung. Le mouvement social touche tout le secteur des transports, aérien, ferroviaire, maritime et routier. Environ 350 000 employés ont été appelés à se mobiliser, indique Die Welt. “La Deutsche Bahn a arrêté tout le trafic longue distance pour lundi et pratiquement aucun train ne devrait circuler non plus dans le trafic régional”, observe le quotidien. Pour faire face à une inflation en forte hausse, dans le pays comme ailleurs, Verdi, le deuxième syndicat le plus important d’Allemagne, réclame 10,5 % d’augmentation. L’EVG, une autre union syndicale présente notamment dans le secteur du rail, demande de son côté 12 % d’augmentation. La grève durera vingt-quatre heures.

Algérie : cinq ans de prison requis contre un patron de presse. Ihsane El Kadi, emprisonné depuis le mois de décembre, est accusé d’avoir reçu de l’argent de l’étranger pour financer des activités portant atteinte à la sûreté de l’État. Il détient deux médias jugés critiques du pouvoir, Radio M et le site Maghreb Emergent. “Le parquet a également requis la saisie des fonds et biens du journaliste”, précise Maghreb Emergent. Il fait face à une amende de près de 5 000 euros tandis que son entreprise Interface Media pourrait avoir à s’acquitter d’une autre amende de plus de 65 000 euros. Verdict attendu le 2 avril.

Twitter ne vaut plus que 20 milliards de dollars. C’est ce qu’Elon Musk aurait annoncé dans un email envoyé aux employés de la plateforme. Il avait acheté l’entreprise 44 milliards à l’automne, un montant trop élevé avait-il reconnu. Le site était en réalité au bord de la faillite selon le médiatique entrepreneur, l’obligeant à appliquer des mesures radicales. Le nombre de salariés est passé de plus de 7 000 à environ 2 000 aujourd’hui. La baisse de la valeur s’explique aussi en partie par le départ des nombreux annonceurs importants après le retour de figures controversées sur le réseau social, note le site The Verge. Problème pour les employés : leur intéressement est indexé sur la nouvelle valeur de Twitter.

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