“Les All Blacks sont redevenus les All Blacks. Mamma mia !”

“Il y a quatre ans, le match de la poule B [du Mondial de rugby au Japon] entre les All Blacks et l’Italie avait été annulé à cause d’un typhon. Quatre ans plus tard, c’est l’Italie qui a été frappé par un ouragan All Blacks.” Au coup d’envoi à Lyon, vendredi 29 septembre, la météo fleurait pourtant bon l’été indien, mais les Néo-Zélandais, “rapides et féroces”, ont déchaîné les éléments sur les Italiens, suffoque le média australien The Roar.

Avec quatorze essais à deux inscrits, et un tableau d’affichage final à 96-17 en faveur de la Nouvelle-Zélande, le constat est sans appel pour le quotidien italien La Gazzetta dello Sport : “Les All Blacks sont redevenus les All Blacks.” “Mamma mia !”, s’exclame The Roar.

“Quatre-vingts minutes d’un rugby destructeur, précis, contrôlé et tout à fait brillant”, c’est ce qu’ont proposé les joueurs du sélectionneur Ian Foster sur la pelouse du Parc OL, résume The New Zeland Herald.

Tancés par la presse depuis plusieurs mois en raison de résultats en demi-teinte, “les All Blacks ont calmé quelques nerfs en Nouvelle-Zélande et en ont fait trembler plus d’un dans le monde entier après avoir livré une performance qui prouve que l’ours en a marre d’être piqué et qu’il est maintenant bien réveillé et en colère”, poursuit le quotidien kiwi.

“Les All Blacks ont tout bien fait”

Dès le premier essai de l’ailier Will Jordan (à la 6ᵉ minute), et malgré cinq bonnes premières minutes italiennes, “les All Blacks ont tout bien fait, volant les ballons dans les rucks, dominant les touches, exploitant les mauls”, synthétise La Gazzetta.

L’arbitre anglais, Matthew Carley, “aurait pu siffler la fin de la rencontre à la mi-temps”, plaisante The Roar. Le score était alors de 49-3, grâce notamment aux passages en force du demi de mêlée Aaron Smith, auteur d’un triplé.

L’Italie a répondu au retour des vestiaires par un essai d’Ange Capuozzo, formé à Grenoble et actuel joueur du Stade toulousain, avant que les Blacks n’enfoncent encore plus leurs adversaires au cours de cette “soirée mémorable” pour The Roar, et surtout pour le deuxième ligne néo-zélandais Sam Whitelock. À 34 ans, il est devenu le joueur le plus capé de l’histoire des All Blacks, dépassant les 148 sélections du légendaire Richie McCaw.

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