«Allô, je suis un automobiliste en détresse, quelqu’un peut m’aider ?»

L’automobiliste contestataire n’a plus sa place dans notre société. Sa tête dépasse ? Les lourdeurs administratives auront tôt fait de la lui rentrer dans les épaules. Avec une arme imparable : la technologie. Entre les plateformes automatisées, les répondeurs avec leurs fameuses touches «étoile» ou «dièse» ou les sonneries dans le vide, pas dur de venir à bout des citoyens les plus remontés, fussent-ils dans leur droit.

À l’association, nous ne comptons plus les coups de fil – car nous, nous répondons – de conducteurs broyés par la cécité et l’inflexibilité de l’automatisation. Il y a les fatalistes, qui se retrouvent avec un forfait post-stationnement à régler fissa, alors qu’ils n’ont jamais mis les pieds dans la ville qui exige son dû : «Je ne sais pas comment prouver ma bonne foi, nous confie un sympathisant, qui nous a appelé pour témoigner de sa lassitude. Je ne comprends rien à la procédure de contestation de toute façon. Alors je vais payer, tant pis…»

Il y a les révoltés, comme ce monsieur de 75 ans qui a téléphoné cette semaine pour crier son impuissance, après avoir pris un PV pour stationnement gênant devant la clinique vétérinaire où il déposait, en urgence, le chien de 40 kg de son voisin handicapé. «Je savais que je n’avais pas le droit de me garer là, nous explique-t-il, mais je ne gênais pas le passage et je devais porter tout seul cette pauvre bête qui était inerte. Quand je suis revenu à ma voiture, j’ai découvert qu’on m’avait mis un PV. D’accord, je suis en (...)

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