Un alibi (France 2) - Pascal Demolon : "Il est souvent plus rapide d’être présumé coupable que l’inverse"

Persuadés de l’innocence de Max, ses amis vont lui fournir un alibi. Comment entre-t-on dans la peau d’un homme soupçonné du pire ?

Pascal Demolon : Le plus simplement du monde, en prenant le risque de se sentir coupable dans le regard des autres. À l’heure où il est souvent plus rapide d’être présumé coupable que l’inverse, la question qui se pose ici est : a-t-on le droit d’être innocent ?

Et vous, par amitié, auriez-vous réagi comme les amis de Max ?

Quand on aime quelqu’un, la première chose à faire est de lui témoigner l’estime qu’on a pour lui et de le croire. Mais je suis intransigeant avec la culpabilité pour ne pas chercher la vérité à tout prix. N’oublions pas les dérives de certaines affaires, comme celles d’Omar Raddad (1991) ou du capitaine Dreyfus (1894). Si l’on peut décider de la culpabilité de quelqu’un, il faut aussi accepter le fait qu’il soit innocent pour espérer vivre dans une société la plus juste et impartiale possible.

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