Naomi Scott (Aladdin,W9) : "Je suis libre et je ne laisserai personne m’enfermer dans une case"

Que représente, à vos yeux, la princesse Jasmine ?

Naomi Scott : Adolescente, je m’identifiais à trois héroïnes Disney : Pocahontas, Mulan, à qui j’enviais la bravoure, et Jasmine. Trois brunes à la peau mate, comme moi, qui suis née d’un père anglais et d’une mère indienne. Reste que Jasmine a nettement évolué depuis le dessin animé de 1993 !

Dans quel sens ?

Il était hors de question, pour moi, et j’en ai fait part au réalisateur, de jouer une jeune naïve qui ne s’interroge que sur l’amour et son mariage. Ici, Jasmine lutte aussi pour sa liberté et celle des siens, elle empoigne son destin, elle a une âme de leader. On est en 2019 : les femmes aspirent à des rôles plus étoffés que les faire-valoir romantiques.

Dans le film, vous reprenez le tube Ce rêve bleu, lorsque Jasmine et Aladdin survolent la ville sur un tapis volant…

Un moment magique ! On était en osmose, Mena Massoud (qui joue Aladdin, ndlr) et moi. J’interprète aussi, seule, un titre inédit, Speechless, où Jasmine exprime sa colère et sa frustration. Il faut savoir que j’ai débuté ma carrière avec le chant. Mes parents sont très religieux, moi aussi, et, depuis toute petite, je chante du gospel à l’église. J’ai commencé à écrire mes propres morceaux vers 15-16 ans, un agent m’a ensuite repérée et j’ai enregistré mon premier album.

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Pourquoi avoir voulu être actrice ?

Parce que je suis libre et que je ne laisserai personne m’enfermer dans une case. Mon père m’a d’ailleurs toujours incitée à cultiver mes dons, à n’écouter que moi, mon cœur, mes envies, et non pas les autres. Très indépendante, je veux donc continuer à alterner musique et cinéma, à incarner des héroïnes fortes. C’est amusant de se défouler sur les méchants, comme dans Power Rangers ou dans Charlie’s Angels.

Vous vous êtes engagée auprès de l’ONG Compassion International…

Cette organisation collecte des fonds pour les enfants très pauvres. Je me suis notamment rendue en Éthiopie, j’ai rencontré des mères dotées d’un instinct de survie phénoménal. J’admire aussi les femmes ...

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