Les agriculteurs maintiennent la pression, à une semaine du Salon de l’agriculture

Les agriculteurs restent mobilisés, comme ici, à Tarbes, devant un supermarché, dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 février.  - Credit:Fernand Fourcade/SIPA / SIPA / Fernand Fourcade/SIPA
Les agriculteurs restent mobilisés, comme ici, à Tarbes, devant un supermarché, dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 février. - Credit:Fernand Fourcade/SIPA / SIPA / Fernand Fourcade/SIPA

Rendez-vous majeur du monde agricole, le Salon de l'agriculture, qui débute le 24 février à Paris, revêt cette année un caractère particulier. Quelques semaines après la fin des blocages des agriculteurs, un regain des tensions n'est en effet pas à exclure à l'occasion de cet événement majeur où se déplaceront le Premier ministre et le président de la République.

De nombreux agriculteurs maintiennent en effet la pression, une semaine avant le salon. À Caussade, en Haute-Garonne, des agriculteurs ont déversé pneus, lisier et paille devant un supermarché de la ville.

« Je pense qu'ils n'ont pas compris le terme urgent », s'est insurgé auprès de BFMTV Damien Garrigues, président de la FDSEA de Haute-Garonne, à propos des attentes de réponses concernant les promesses du gouvernement. « Si on n'a pas de concret, il n'y aura pas de salon pour eux », a-t-il averti.

À LIRE AUSSI Colère des agriculteurs : à dix jours du Salon de l'agriculture, l'inquiétude monteMême son de cloche à Chambord, dans le Loir-et-Cher. Parmi les exploitants mobilisés devant le célèbre château, Frédéric Prigeant, céréalier. Inetviewé par BFMTV, il reconnaît de « bonnes avancées » pour les contrôles pédagogiques. « La première revendication, c'est le revenu agricole. […] Aujourd'hui, on n'a pas de réponses. »

D'autres rassemblements ont eu lieu, comme à Fontenay-le-Comte, en Vendée, où des camions ont été inspectés par les agriculteurs et forcés de faire demi-tour s'ils transportaient trop de [...] Lire la suite