Ce qu'il faut retenir :
- La colère des agriculteurs a de multiples causes et couve depuis plusieurs mois. En cause, l’inflation, mais aussi des procédures administratives et des normes toujours plus dures notamment en matière environnementale qui entrainent une "concurrence déloyale". Avec d’autres pays qui n’y sont pas soumis et avec lesquels l’UE a des accords commerciaux, une hausse progressive de la fiscalité sur le gazole non routier décidé par le gouvernement ou encore des négociations commerciales difficiles avec les industriels. Plus d'infos dans cet article
- La colère, matérialisée il y a des semaines en retournant les panneaux d’entrée dans les villes, se concrétise un peu plus avec le blocage depuis plusieurs jours de l’A64 entre Toulouse et Bayonne et de l'A62. Une centrale nucléaire dans le Tarn-et-Garonne est également bloquée.
- Une colère qui pourrait s'étendre à tout le territoire : des actions de blocage sont appelés dans les Alpes du Sud, l'Oise, et le Finistère dans les prochains jours.
- Gabriel Attal fait face à sa première crise d’ampleur comme Premier ministre. Après avoir envoyé son ministre de l’Agriculture Marc Fesneau à leur rencontre ce week-end, il doit recevoir les agriculteurs à 18 heures ce lundi soir. Plus d'infos dans cet article
- En attendant cette réunion, la FNSEA, principal syndicat agricole, prévient que des actions seront menées "toute la semaine et aussi longtemps qu'il sera nécessaire", annonce son président sur France Inter. Plus d'infos dans cet article
- Une colère qui n’est pas propre à la France et s’étend à plusieurs pays. En Allemagne, les agriculteurs se sont massivement mobilisés contre la réforme de la fiscalité sur le diesel agricole. Une colère perceptible aussi aux Pays-Bas et en Roumanie.