Agression de Samara à Montpellier : Macron "apporte tout son soutien" à la collégienne et sa famille

Le président de la République a condamné ce jeudi 4 avril l'agression de Samara devant son collège à Montpellier. Il a appelé à être "extrêmement ferme à l'égard des auteurs de ces faits".

Pour Emmanuel Macron, "rien ne justifie" une telle violence. Deux jours après l'agression de Samara, 13 ans, devant son établissement scolaire de Montpellier, le président de la République s'est exprimé ce jeudi 4 avril à l'occasion de l'inauguration d'un centre aquatique des Jeux olympiques de Paris à Saint-Denis.

"Je pense qu'il est important dans ces moments-là d'abord d'être aux côtés de cette jeune fille, de sa famille, de lui apporter tout notre soutien", a-t-il déclaré.

"Fermeté" à l'égard des auteurs

Mardi, à la sortie des cours, Samara a été "frappée par un groupe de trois individus", dont une mineure de 14 ans. Scolarisée dans le même établissement, cette dernière a été interpellée selon le parquet de Montpellier.

Deux autres mineurs, âgés de 14 et 15 ans, ont ensuite été arrêtés et sont entendus sous la même qualification de tentative de meurtre sur mineure de moins de 15 ans.

Selon le chef de l'État, a appelé à être "extrêmement ferme à l'égard des auteurs de ces faits, ce qui a été immédiatement fait par la justice et la police et d'établir la vérité pleine et entière".

"Rien ne justifie qu'on accepte qu'une jeune fille, une ado, soit ainsi agressée par plusieurs jeunes de son âge", a-t-il également lancé.

La famille dénonce du harcèlement scolaire

Samara, qui avait été plongée dans un coma artificiel, s'est réveillée mercredi après-midi et "va mieux", d'après sa mère Hassiba sur BFMTV, même si elle reste "très affectée".

La mère de l'adolescente assure que l'agression s'est déroulée sur fond de harcèlement scolaire. Une élève de 14 ans, qui "avait pris en grippe Samara depuis l'année dernière", l'aurait commanditée.

"Nous sommes en train de consolider les informations", a répondu Emmanuel Macron. "Il y a aussi un travail de la justice qui est en cours, donc je serai à ce stade très prudent pour ne pas qualifier les choses."

Le parquet souligne de son côté que la justice "n'avait pas été saisie de signalement de faits de harcèlement à son égard". Pour l'Académie de Montpellier, l'enquête "permettra de déterminer toutes les circonstances de l'agression, y compris les éventuels faits de harcèlement qui se seraient déroulés en amont", selon un communiqué publié mercredi soir.

Article original publié sur BFMTV.com