Agression de Samara à Montpellier: sa mère explique que la collégienne souffre d'une "hémorragie cérébrale"

Agression de Samara à Montpellier: sa mère explique que la collégienne souffre d'une "hémorragie cérébrale"

La mère de Samara donne des nouvelles de sa fille. Collégienne de 13 ans agressée ce mardi 2 avril devant son établissement scolaire de Montpellier, Samara "va mieux", assure sa mère, qui confirme qu'elle s'est réveillée de son coma. Toutefois, l'adolescente souffre toujours d'une hémorragie cérébrale. "On n'en sait pas plus pour l'instant", nous confie Hassiba, sa mère.

En outre, Samara est "très affectée". "Elle est toujours inquiète, déboussolée, elle a peur", raconte la mère de l'adolescente. "Elle est très fragile psychologiquement et physiquement".

"On essaie de recoller les morceaux"

Samara, scolarisée au collège Arthur-Rimbaud à Montpellier (Hérault), a été "frappée par un groupe de trois individus", dont une mineure de 14 ans. Scolarisée dans le même établissement, cette dernière a été interpellée selon le parquet de Montpellier.

"Au réveil, elle avait une sorte d'amnésie, on essaie de recoller les morceaux", explique Hassiba, qui raconte qu'un groupe de jeunes attendait sa fille à la sortie du collège pour la passer à tabac.

Selon son récit, l'agression aurait été commanditée par une élève de 14 ans qui "avait pris en grippe Samara depuis l'année dernière". "Elle était constamment en train de la molester, c'était un acharnement", dénonce-t-elle. D'après plusieurs témoignages d'amis de Samara, l'agression de celle-ci aurait été prévue depuis plusieurs jours, notamment en raison de faux comptes créés sur les réseaux sociaux et attribués à Samara.

"On la traitait de mécréante"

Pour Hassiba, cette jeune fille s'en prendrait à Samara car "elle est coquette, elle s'habille à l'européenne, elle est peut-être un peu plus libérée que d'autres". La mère raconte par exemple qu'il y a peu, sa fille s'était teint les cheveux en rouge et qu'elle avait subi à cet égard des insultes et des moqueries.

"On la traitait de mécréante, on lui crachait dans les cheveux... Elle en est arrivée à se reteindre les cheveux", confie-t-elle.

"Pourtant, on est de la même communauté", regrette-t-elle. Hassiba raconte par ailleurs avoir "peur pour sa fille". "J'ai l'impression qu'il faut la garder constamment avec moi".

La mère de Samara annonce qu'elle a déposé plainte ce mercredi au commissariat central de Montpellier.

Article original publié sur BFMTV.com