Yahoo Actualités Affaire Jubillar : le corps de Delphine enterré sous la dalle d'une maison ?
C'est l'hypothèse avancée par un homme auprès des enquêteurs. L'audition de ce témoin pourrait donner une toute autre tournure à l'affaire.
Une dalle en béton et une pelleteuse mystérieusement disparue. Voici les éléments évoqués par un témoin de l'affaire Jubillar. Si la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Toulouse demande plus d'informations le 8 février, cet homme, ainsi que trois autres nouveaux témoins, pourraient alors être interrogés.
Delphine Jubillar : un suspect majeur et aucun corps
Delphine Jubillar, une mère de famille de 33 ans en instance de divorce, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Depuis, son mari Cédric, peintre plaquiste, est accusé de l'avoir tuée. Après de multiples rebondissements, comme un coup de téléphone étrange d'un ex-co détenu de Cédric, des tensions financières dans le couple ou encore la maison des Jubillar au coeur de l'énigme, il n'y a qu'une certitude : le corps de la victime n'a jamais été retrouvé.
Un temps, l'enquête s'est orientée vers une mystérieuse ferme, depuis brûlée, en avril 2021. À l'époque, la nouvelle compagne de Cédric Jubillar, Séverine L., avait été interpellée pour "recel de cadavre". La piste a été abandonnée depuis.
Qui sont les quatre nouveaux témoins ?
L'enquête était donc officiellement terminée. Le procès public devait arriver courant 2024, début 2025, selon l'Indépendant. Mais quatre témoins pourraient être entendus, en fonction de la conclusion du délibéré fixé au 8 février prochain.
Parmi eux, il y a cet homme qui pense que le corps de Delphine Jubillar pourrait se trouver sous une dalle de béton d'une maison en construction à Cagnac-les-Mines. Il a évoqué auprès des enquêteurs une pelleteuse qui "aurait disparu des lieux" au moment de l’affaire Jubillar, rapporte La Dépêche. Mais son témoignage serait arrivé trop tard, en décembre 2023, alors que le dossier était clos depuis le 21 novembre.
Parmi les trois autres témoins, on trouve Salem, l'ex-co détenu de Cédric Jubillar, ainsi que sa mère. Leur conversation téléphonique à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), le 22 novembre dernier, a relancé les interrogations. Lors de leur échange, trois prénoms liés à l'affaire ont été cités. La mère a pourtant assuré qu'elle n'avait "rien à cacher" et que son fils n'avait fait que répéter "ce que Jubillar disait à l'isolement, (...) à travers sa fenêtre".
Enfin, le dernier témoin potentiel est une voyante. Elle a depuis peu alerté le parquet général en raison de "flashs" récurrents qui situent le corps de l'infirmière disparue dans une décharge, près de la maison des Jubillar, à Cagnac-les-Mines.
VIDÉO - "Elle m'engueulait..." : Un motif financier à l'origine de la disparition de Delphine Jubillar ?
