Affaire Grégory : la justice ordonne de nouvelles comparaisons ADN et expertises

Quarante ans après, les parents du petit Grégory veulent toujours savoir. Le jeune garçon, alors âgé de 4 ans, avait été retrouvé asphyxié et ligoté dans la Vologne, au niveau de Lépanges-sur-Vologne, le 16 octobre 1984. Malgré plusieurs enquêtes, souvent critiquées, et des expertises maintes fois remises en cause, jamais la justice n’est parvenue à mettre le nom sur l’assassin du jeune garçon. Dans un premier temps, les enquêteurs s’étaient tournés vers le cousin germain de la victime, Bernard Laroche, mais celui-ci fut tué par le père du petit garçon, Jean-Marie Villemin.

Mise en cause, sa mère a bénéficié d’un non-lieu en 1993, et, pendant des années, cette tragique histoire familiale a laissé davantage de questions que de réponses. Puis, le dossier a rebondi en 2017 avec une nouvelle enquête de gendarmerie qui a conclu que plusieurs personnes avaient concouru à la réalisation du crime, comme l’avait appris le JDD : Bernard Laroche aurait enlevé Grégory avec l’aide d’une deuxième équipe, le couple Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante maternels de Grégory. Ils avaient été mis en examen, ainsi que Murielle Bolle, la belle-sœur de Bernard Laroche, mais ces mises en examen avaient été annulées pour des raisons de procédure.

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