Affaire conclue - "C'est ridicule", "Ça pue l'hypocrisie", "Joli duo de Bécassine !" : Caroline Margeridon appelle Chantal Goya en pleine émission et exaspère les internautes

Ce mercredi 3 avril, les téléspectateurs de France 2 ont fait un bond dans leur enfance grâce à "Affaire conclue" ! Aux côtés de Julia Vignali, Charles, l'un des vendeurs du jour, est venu avec un personnage représentant Bécassine, le célèbre personnage de bande dessinée créé par Jacqueline Rivière et Émile-Joseph-Porphyre Pinchon apparu pour la première fois en 1905. Caroline Margeridon, qui a fait l'acquisition de ce personnage, n'a pas hésité à appeler Chantal Goya, connue pour avoir popularisé l'image de la jeune femme un peu sotte. Ce coup de téléphone a exaspéré les internautes.

Ce mercredi après-midi, dans
Ce mercredi après-midi, dans "Affaire conclue", Caroline Margeridon a fait un bond dans son enfance en faisant l'acquisition d'un personnage de Bécassine. (Capture d'écran France 2)

"Bécassine, c'est sa cousine !" Ce mercredi après-midi, Julia Vignali, François Cases Bardina, Caroline Margeridon, Aurore Morisse, Damien Tison et Anne-Catherine Verwaerde ont fait la connaissance de nouveaux vendeurs sur le plateau d'"Affaire conclue". De nombreux téléspectateurs de France 2 ont ainsi pu faire un bond dans leur enfance avec la venue de Charles, premier vendeur à se présenter, heureux propriétaire d'une Bécassine plus vraie que nature aperçue lors de l'introduction de l'émission quelques instants plus tôt. Ce poissonnier de métier originaire de Noisy-le-Grand a donc ramené dans ses filets un personnage décidément mythique qui a assurément fait le bonheur de la commissaire-priseur en charge de son expertise, Delphine Fremaux-Lejeune. Pour preuve, cette dernière n'a pas hésité à refaire l'historique du célèbre personnage. Les téléspectateurs ont donc appris que Bécassine était née en 1905 dans un petit journal qui s'appelait "La Semaine de Suzette", un journal illustré qui s'adressait aux petites filles. Sur la première page, alors que un auteur était souffrant, on a fait appel à Joseph Pinchon, un illustrateur français qui a notamment dessiné les costumes de vingt spectacles de l'Opéra de Paris, qui va dessiner pour la première fois le personnage de Bécassine. Les lectrices de l'époque découvrent alors le personnage d'une petite gourde originaire de Bretagne, pas très éduquée, qui va trouver du travail à Paris où elle va devenir bonne d'enfants chez la Marquise de Grand-Air. Le début d'une grande aventure pour Bécassine puisque 25 albums retraçant toutes les histoires du personnage seront publiés et 1,2 million seront vendus entre 1913 et 1939 ! Et si Charles souhaite aujourd'hui se séparer de son personnage, c'est parce que sa mère, avec qui il vit, ne le supporte plus ! L'objet de décoration, créé au cours des années 1950 / 1960 d'après Delphine Fremaux-Lejeune, a été estimé 200 euros.

VIDEO - Découvrez la Minute de Caroline Margeridon

"Elle se prend pour une journaliste maintenant !"

En salle des ventes, sans surprise, le personnage de Bécassine en papier mâché a suscité un réel engouement. Tous les acheteurs ont entonné la célèbre chanson de Chantal Goya juste avant de lancer les enchères, à commencer par Caroline Margeridon. La femme d'affaires et ex-candidate de "Danse avec les Stars" n'a pas manqué de rappeler sa connaissance du personnage breton : "On embrasse Chantal Goya parce qu'évidemment c'est la plus grande collectionneuse des Bécassine ! (...) Anne-Catherine, pour ton information, Bécassine n'a jamais évolué physiquement depuis qu'elle existe. Et je le sais parce que j'ai interviewé Chantal et elle m'a raconté toute l'évolution de Bécassine. Il faut savoir que si vous regardez la tête de Tintin, c'est la tête de Bécassine ! (...) " a-t-elle lancé à ses collègues en salle des ventes. Caroline Margeridon a démarré les enchères avec 100 euros... avant de les conclure avec 780 euros ! L'entrepreneure s'est donc empressée de montrer le personnage à Chantal Goya en personne lors d'un appel en visioconférence : "Coucou mon amour ! Regarde ce que je viens d'acheter, t'es prête ? Tu ne vas pas t'en remettre, t'es prête mon bébé ? Regarde !" a-t-elle déclaré à la chanteuse tout en lui montrant le personnage avant de se lancer, toutes deux, dans une nouvelle reprise de la chanson "Bécassine". Cet appel et le ton employé par Caroline Margeridon envers Chantal Goya ont exaspéré les internautes qui ont dénoncé une forme d'"hypocrisie"...