Affaire Bygmalion : une justice d'exception pour Nicolas Sarkozy ?

Si l’affaire n’était pas si grave on pourrait parler d’un feuilleton qui dure depuis 20 ans. Avec le dossier Clearstream on rêve de trouver un compte à l’étranger au nom de Nicolas Sarkozy. Chou blanc. Avec l’affaire Betancourt on obscurcit le mandat du chef de l’Etat puis on entretient l’idée qu’il aurait abuser de la vieille dame pour en tirer quelques avantages. Mauvaise pioche : le non-lieu est inévitable.

Le feuilleton continue avec le dépassement des comptes de la campagne présidentielle de 2012 dite affaire Bygmalion. Ces comptes sont invalidés, le financement public de 11 millions d’euros remboursés grâce au Sarkoton. On pourrait penser que la sanction est déjà exemplaire mais il faut aller judiciairement plus loin. Le feuilleton rebondit avec le dossier des écoutes dénommé Bismuth. Pour faire simple la justice, cherchant des preuves sur un éventuel financement lybien de la campagne présidentielle de 2007, s’est intéressée à l’influence dont aurait pu user Nicolas Sarkozy dans une affaire dont le trouble à l’ordre public est évident : faire nommer un juge à Monaco à un poste qu’en plus il n’aura pas !

« Qui est la taupe qui renseigne l’ancien président et son avocat sur une procédure annexe du dossier Betancourt dans lequel l’intéressé a été blanchi ? »

Le dossier semblant mince des mois de procédure et des milliers d’heure d’écoute ( on appelle cela joliment la technique des filets dérivants, écoutez quelqu’un longtemps, vous finirez bien par trouver quelque...


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