Action, Stokomani… Où ces solderies s'approvisionnent-elles pour vendre à des prix si bas ?

Le prix, le prix et encore le prix. C'est bien la principale préoccupation des Français depuis le début de la crise inflationniste en 2022. Tandis que l’inflation flambe dans les rayons des produits alimentaires (+19,5% entre janvier 2022 et décembre 2023, selon NielsenIQ), les consommateurs sont obligés de se serrer la ceinture et sont de plus en plus nombreux à venir fouler le sol des enseignes de discount et de déstockage, qui proposent des tarifs ultra-accessibles. Le but : dénicher la bonne affaire, réaliser des économies et se faire plaisir pour quelques euros. Et les enseignes comme Noz, Stokomani, Action ou encore TEDi font le job !

Douze feutres à 1,99 euros, onze capsules de lessive Ariel à 4,19 euros, une veste en jean Lee Cooper à moins de 30 euros, un mug à 0,85 euro, des milliers de goodies à moins de deux euros… En moyenne, les produits de ces enseignes sont 25 à 70% moins chers que des articles similaires vendus dans les enseignes comme Auchan, Intermarché, Carrefour. De quoi attirer le chaland. «Nous comptons 2,3 millions de clients, dont 177 000 nouveaux entre 2022 et 2023», nous confiait en mars dernier Damien Defforey, le PDG de Stokomani, destockeur français.

Mais quelle est leur recette pour proposer des prix si bas ? Elles ont plusieurs cordes à leur arc. Déjà, ces enseignes tirent un trait sur toutes les dépenses superflues et serrent les coûts au maximum. Par exemple, pas de musique dans les magasins Action pour éviter de payer la redevance. Les budgets (...)

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