4 films à voir sur Netflix en ce début d'été 2024

Hugh Grant en Tony le tigre dans Unfrosted, de Jerry Seinfeld. | Capture d'écran Netflix via YouTube
Hugh Grant en Tony le tigre dans Unfrosted, de Jerry Seinfeld. | Capture d'écran Netflix via YouTube

Sincères condoléances aux personnes détestant le sport: elles espéraient peut-être trouver sur Netflix un refuge leur permettant d'échapper à cette période de l'enfer où se succèdent Roland-Garros, l'Euro masculin de football, le Tour de France cycliste et les Jeux olympiques. La plateforme se comporte désormais comme un conjoint avec qui on est en couple depuis trop longtemps et qui a vraiment trop la flemme d'entretenir la flamme.

Voilà une sélection de films fraîchement sortis, qu'on peut tout à fait regarder en repassant son linge ou en faisant du vélo elliptique (liste d'activités non exhaustive), c'est-à-dire qu'ils ne nécessitent ni des conditions de visionnage optimales, ni une concentration absolue. On est loin, bien loin, de ce qui était promis initialement par Netflix (une offre pléthorique et de grande qualité), mais la vie n'est qu'une immense déception.

«Sous la Seine», gang de requins

Le calendrier était évidemment idéal: en sortant début juin, c'est-à-dire moins de deux mois avant l'ouverture des Jeux olympiques de Paris, le film-catastrophe de Xavier Gens était destiné à faire l'événement. Sous la Seine est un divertissement de bonne facture, aux effets spéciaux inégaux mais pas ridicules –c'est déjà beaucoup. Pas étonnant qu'il soit actuellement le film non anglophone le plus vu de la plateforme (près de 41 millions de visionnages rien qu'entre le 3 et le 6 juin, nous dit Variety).

Le pari était risqué: le ton de ce film de requin oscille entre le thriller premier degré (la scientifique traumatisée jouée par Bérénice Bejo n'est pas là pour la déconne) et le plaisir coupable (à l'image de la prestation d'Anne Marivin en Anne Hidalgo, mais aussi de certaines séquences d'attaques sous-marines). Le résultat final n'est ni à la hauteur des Dents de la mer, ni un gros nanar indigeste: juste un film qui traduit l'amour de son réalisateur pour le cinéma de…

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