24 otages ont été remis au CICR tandis qu'Israël a libéré 39 femmes et enfants palestiniens

Alors que la trêve dans les combats entre Israël et le Hamas a débuté dès l'aube, vendredi 24 novembre, et doit durer quatre jours, 13 otages ont été libérés et remis aux services de sécurité israéliens, après une brève prise en charge par la Croix-Rouge, selon une déclaration du porte-parole du CICR, Frédéric Joli, sur franceinfo.

Une source diplomatique israélienne précise que 12 de ces 13 otages font partie du même kibboutz. Il s'agit de celui de Nir Oz, particulièrement touché par les attaques du 7 octobre. Les otages libérés sont des femmes, des enfants et des personnes fragiles. Il n'y a pas de Français présents dans la première vague de libération d'otage.

Le Hamas confirme également la libération "des étrangers thaïlandais", en plus des otages israéliens, a rapporté à l'AFP une source proche du mouvement islamiste palestinien, présentant ces libérations comme "un geste". Le Premier ministre thaïlandais, Srettha Thavisin, a annoncé plus tôt que 12 otages thaïlandais avaient été "libérés", a priori en dehors de l'accord entre Israël et le Hamas. D'après les médias israéliens, ces 12 otages thaïlandais viennent d'arriver en Israël.

Le Qatar, médiateur clé avec l'Egypte et les Etats-Unis, avait obtenu mercredi un accord portant sur une trêve renouvelable de quatre jours lors desquels 50 otages retenus à Gaza doivent être libérés comme 150 détenus palestiniens.

Le Comité international de la Croix-Rouge lance une vaste opération "de plusieurs jours visant à faciliter la libération et le transfert des otages détenus à Gaza et des détenus palestiniens vers la Cisjordanie", indique le CICR dans un communiqué. "L'opération comprendra la livraison d'une aide humanitaire supplémentaire indispensable à Gaza."

Pendant ce temps, l'armée israélienne s'est retirée de l'hôpital al-Chifa de Gaza, au premier jour d'une trêve entre Israël et le Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien, a rapporté le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Au premier jour des raids israéliens sur l'hôpital, 2 300 patients, blessés, soignants et déplacés s'y trouvaient selon l'ONU. Au gré des évacuations, "environ 100 patients et soignants sont encore à al-Chifa", a rapporté Christian Lindmeier, porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Benjamin Nétanyahou a affirmé que le gouvernement israélien "était déterminé à ramener tous les otages." De leur côté, l'Allemagne et la France ont salué ces libérations et appellent à une trêve "durable". Le Président américain estime lui qu'il existe de "vraies chances" de prolonger la pause des hostilités.