1917 (France 2) : L'incroyable défi visuel de Sam Mendes

Le 6 avril 1917. Dans les tranchées du nord de la France, le caporal anglais Tom Blake reçoit l’ordre de porter un message au général Mackenzie, en traversant le redoutable no man’s land. Les vies de 1 600 hommes sont en jeu. Will Schofield, son meilleur ami, va l’accompagner. Sortant à découvert, avec les balles sifflant à leurs oreilles, les soldats avancent, la peur au ventre… Ainsi commence le huitième long-métrage de Sam Mendes, un film basé sur l’autobiographie de son grand-père, Alfred H. Mendes, vétéran de la guerre 14-18. Enrôlé à 17 ans, il livrait des messages sur les champs de bataille. Son petit gabarit l’aidait ainsi à se cacher dans les nappes de brouillard et les décombres.

UN TOUR DE FORCEVISUEL

Pour donner au public l’impression d’accompagner Tom et Will dans leur mission, Mendes décide de filmer en plan-séquence, comme dans la scène d’ouverture inoubliable de 007 Spectre : « Tout le monde est resté hyper concentré pour que l’on capte le carnaval mexicain d’un bloc. C’était un défi exaltant, qui excluait les solutions paresseuses ! » Tourner ainsi un film de deux heures va être bien plus complexe. Après avoir transposé son récit en milliers de dessins, Mendes consulte son directeur de la photo graphie. Ils imaginent des astuces de montage permettant de lier des...

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