13-Novembre: peine allégée en appel pour le gérant du Casa Nostra, sorti de prison

Yann Abdelhamid Mohamadi avait été condamné le 9 avril à deux ans de prison dont un ferme et écroué, pour avoir tenté d'obtenir de l'argent du Fonds de garantie des victimes de terrorisme et autres infractions pénales (FGTI) en prétendant qu'il était dans son restaurant lors des attaques, alors qu'il n'y était pas.

Yann Abdelhamid Mohamadi avait été condamné le 9 avril à deux ans de prison dont un ferme et écroué, pour avoir tenté d'obtenir de l'argent du Fonds de garantie des victimes de terrorisme et autres infractions pénales (FGTI) en prétendant qu'il était dans son restaurant lors des attaques, alors qu'il n'y était pas.

Rejugé pour tentative d'escroquerie au préjudice du fonds d'indemnisation des victimes, le gérant de la pizzeria parisienne Casa Nostra visée par les jihadistes le 13 novembre 2015 a vu sa peine allégée début juillet et est sorti de prison, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Yann Abdelhamid Mohamadi avait été condamné le 9 avril à deux ans de prison dont un ferme et écroué, pour avoir tenté d'obtenir de l'argent du Fonds de garantie des victimes de terrorisme et autres infractions pénales (FGTI) en prétendant qu'il était dans son restaurant lors des attaques, alors qu'il n'y était pas.

Le 3 juillet, la cour d'appel de Paris a allégé la peine de cet homme au profil psychologique fragile en le condamnant à un an ferme, sans mandat de dépôt, ce qui lui a permis de sortir de prison dans la foulée, selon des sources judiciaires et son avocat Jeffrey Schinazi. Il avait déjà été condamné pour avoir divulgué une vidéo de l'attaque de ce restaurant parisien le soir du 13 novembre 2015.

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La cour rend justice même si elle retient une culpabilité

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Affirmant avoir été au moment de l'attaque dans la cave du Casa Nostra, où personne n'est mort le soir du 13 novembre, Yann Abdelhamid Mohamadi avait fait auprès du FGTI une demande d'indemnisation qui lui avait été refusée. L'enquête avait établi qu'il n'était pas dans son restaurant mais à plusieurs centaines de mètres. Lors de l'audience du 9 avril, son avocat s'était attaché à décrire la démarche "pas structurée, pas crédible" d'un prévenu sous antidépresseurs et traumatisé par les attentats, pour lequel il avait, en vain, demandé une expertise psychiatrique.

"En collant simplement à la réalité du dossier, la cour pouvait observer le décalage du dossier avec ce que l'on(...)


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