Évreux, Aix-les-Bains, Cavaillon… ces villes championnes des fuites d’eau

Une équipe spécialisée du SDEA traque les fuites d'eau sur le réseau d'eau potable. (Photo d'illustration)  - Credit:Franck DELHOMME / MAXPPP / PHOTOPQR/DNA/MAXPPP
Une équipe spécialisée du SDEA traque les fuites d'eau sur le réseau d'eau potable. (Photo d'illustration) - Credit:Franck DELHOMME / MAXPPP / PHOTOPQR/DNA/MAXPPP

Alors que la sécheresse menace une large partie de la France cet été, tous les moyens sont bons pour économiser de l'eau. Faire la chasse aux fuites devient un véritable combat. Surtout lorsque l'on sait que le réseau est fragile par endroits, voire carrément vétuste pour certaines communes. Les fuites engendrent des pertes très importantes, d'autant plus que le renouvellement des canalisations ne suit pas.

Selon une enquête UFC-Que choisir, révélée mardi 27 juin, un litre sur cinq est ainsi perdu : « Cela représente 1 milliard de m3 par an, équivalent à la consommation cumulée des agglomérations de Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux et Nice. »

Le fléau des fuites d'eau a une ampleur nationale, mais certaines communes sont plus mauvaises élèves que d'autres. Le Grenelle de l'environnement (2012) autorise un maximum de 12 % de pertes liées aux fuites. Mais Évreux (35,5 %), Aix-les-Bains (30,5 %), Cavaillon (30,3 %), Amiens (30,3 %) et Sens (30 %) explosent ce plafond. Cela représente un litre sur trois.

Un litre sur deux perdu dans les communes rurales

Dans le milieu rural, le texte permet plus de latitude. Sont ainsi autorisés jusqu'à 35 % de fuites. Mais quasiment un quart des communes de moins de 1 000 habitants ne parviennent pas à respecter cette limite et perdent un litre sur deux.

Pourtant, tout ne semble pas si inextricable, puisque « de nombreuses agglomérations montrent qu'il est possible » de maîtriser les fuites, souligne l'enquête. Le [...] Lire la suite