Étudiantes « droguées » à Lille : ce que l’on sait

Les organisateurs ont publié un communiqué, expliquant l'ensemble des mesures prises avant la soirée, et qu'avec le soutien de l'école, ils étaient allés faire un signalement auprès d'un commissariat le mardi. (Image d'illustration)  - Credit:Franck Dubray / MAXPPP / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP
Les organisateurs ont publié un communiqué, expliquant l'ensemble des mesures prises avant la soirée, et qu'avec le soutien de l'école, ils étaient allés faire un signalement auprès d'un commissariat le mardi. (Image d'illustration) - Credit:Franck Dubray / MAXPPP / PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

Samedi 18 mars, plus de 1 000 étudiants étaient réunis dans une boîte de nuit à Lille, pour célébrer la fin du tournoi de football inter-écoles de journalisme. Pour l'occasion, les organisateurs avaient privatisé la discothèque : seuls les étudiants des écoles de journalisme pouvaient entrer. Sauf que, selon France 3 Hauts-de-France, au moins sept plaintes ont été déposées à la suite de cette soirée, pour avoir été droguées, voire piquées.

Le BDE de l'école organisatrice, l'ESJ Lille, a récolté des témoignages dès le lendemain de la soirée. Certaines victimes faisaient écho de tremblements, pertes de mémoire et, pour certaines, des traces de piqûre. Plus d'une dizaine d'étudiantes ont témoigné. La majorité a souhaité rester anonyme.

Les organisateurs ont a publié un communiqué, expliquant l'ensemble des mesures prises avant la soirée, et qu'avec le soutien de l'école, ils étaient allés faire un signalement auprès d'un commissariat le mardi.

Communiqué à la suite du TFIEJ 2023 pic.twitter.com/f2PNYQVAYx

— TFIEJ 2023 (@TFIEJ_2023) March 21, 2023

Des affirmations qui vont dans le sens des témoignages (anonymes) récoltés par nos confrères : « En vrai, il y avait une super organisation. » Il y avait « Beaucoup de sécurité qui filtrait l'entrée, les agents tournaient à l'intérieur de la boîte, il y avait les safe zones. » Et d'ajouter : « On est tous d'accord pour dire qu'il faut en parler, éviter à tout prix le tabou. C'est le genre d'événement, malheureuseme [...] Lire la suite