États-Unis: une nouvelle fois, Joe Biden appelle à mettre fin à la violence par armes à feu

Le président américain a appelé ce mardi, jour de la fête nationale américaine, à mettre fin à "l'épidémie de violence par armes à feu" après une "vague" de tueries, et un an jour pour jour après une fusillade survenue lors d'un défilé.

L'an passé, un homme avait ouvert le feu lors d'un défilé organisé près de Chicago dans l'Illinois pour la fête nationale du 4-Juillet, faisant sept morts et des dizaines de blessés, transformant "ce jour de fierté patriotique" en "tragédie", a rappelé Joe Biden.

Lundi soir, une nouvelle fusillade a éclaté dans les rues de Philadelphie (nord-est des États-Unis) faisant cinq morts, âgés de 15 à 59 ans selon la police, qui a annoncé avoir arrêté l'auteur présumé.

Ce dernier était armé d'un fusil semi-automatique de type AR-15 et a tiré sur ses victimes "apparemment au hasard", selon la commissaire de police de Philadelphie, Danielle Outlaw.

Une "vague" de tueries

Dans le sud du pays, au Texas, trois personnes ont été également tuées par arme à feu et huit personnes blessées lundi soir à Forth Worth, lors d'une fête organisée à la veille des célébrations de l'indépendance, selon la presse locale. Quelques jours auparavant, deux personnes avaient été tuées et 28 autres blessées par des tirs durant une fête de quartier à Baltimore, sur la côte est des États-Unis.

Face à cette "vague" de tueries, le président démocrate a plaidé une nouvelle fois en faveur d'une réponse forte afin d'endiguer "cette épidémie de violence par armes à feu".

Saluant la récente mise en place d'une interdiction des fusils d'assaut et des chargeurs à haute capacité dans l'État de l'Illinois, Joe Biden a appelé à en faire de même à travers le pays et à aller plus loin, en mettant notamment "fin à l'impunité des fabricants d'armes" ou encore en instaurant "un contrôle universel des antécédents" des acheteurs.

"J'exhorte les autres États à suivre l'exemple de l'Illinois", a-t-il déclaré, appelant aussi une nouvelle fois les membres républicains du Congrès à travailler à des "réformes de bon sens".

Un appel qui a toutefois peu de chances d'aboutir car les républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants, sont farouchement opposés à de telles mesures.

Article original publié sur BFMTV.com