Équateur, Taïwan et présidentielle américaine : les informations de la nuit

L’Équateur “en état de guerre”, selon son président. Le président Daniel Noboa a affirmé mercredi que l’Équateur était “en état de guerre” contre les bandes criminelles liées au narcotrafic, en conflit ouvert avec le pouvoir depuis lundi. Le décret qui qualifie de “terroristes” les 22 groupes criminels et “autorise l’intervention de l’armée pour les neutraliser” a été approuvé mercredi par le Parlement, rapporte El Universo. “Nous sommes en état de guerre et nous ne pouvons pas céder à ces groupes terroristes”, a assuré mercredi M. Noboa. L’évasion dimanche d’une prison de Guayaquil du chef du gang des Choneros, Adolfo Macias, alias “Fito”, et plusieurs mutineries dans les prisons du pays, ont entraîné une vague de violence sans précédent, qui a fait 14 morts depuis lundi.

Washington enverra “une délégation informelle” à Taïwan après la présidentielle. Les États-Unis ont annoncé mercredi qu’ils enverraient “une délégation informelle” à Taïwan après l’élection présidentielle de samedi, une visite que Pékin “ne devrait pas considérer” comme “extraordinaire”, compte tenu de nombreux précédents, selon un haut responsable américain cité par le South China Morning Post. L’officiel a en outre déclaré que “Washington avait fait savoir à plusieurs reprises à Pékin qu’il ne prenait pas parti [dans l’élection], qu’il n’avait pas de candidat préféré et qu’il espérait que Pékin n’entraverait pas la quatrième transition” démocratique dans l’île depuis 1996. Mais les autorités chinoises ont qualifié jeudi de “grave danger” le candidat favori à la présidence, Lai Ching-te, qui continuera à promouvoir les activités séparatistes liées à l’indépendance de Taïwan” s’il est élu, selon un haut responsable chinois.

Présidentielle américaine : le républicain Chris Christie jette l’éponge. L’ancien gouverneur du New Jersey, seul candidat républicain qui osait critiquer ouvertement Donald Trump, s’est retiré de la campagne présidentielle mercredi, à une semaine du début des primaires républicaines. Son retrait “pourrait être un atout majeur” pour la candidature de Nikki Haley, “même s’il a ostensiblement refusé” de lui accorder son soutien et celui du mouvement anti-Trump qu’il incarne, observe Politico. Largement distancé dans les sondages, Chris Christie, 61 ans, a jeté l’éponge trois heures avant un nouveau débat entre les candidats républicains, qui n’opposait plus que Nikki Haley et Ron DeSantis. Les primaires débuteront lundi dans l’Iowa.

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