Équateur, Lloyd Austin, Nasa, Bitcoin : les informations de la nuit

Équateur : le président Noboa déclare le pays en état de “conflit armé interne”. Après une escalade de violence sans précédent, il a annoncé le déploiement immédiat des forces de sécurité et a ordonné la “neutralisation” des groupes criminels impliqués dans le narcotrafic, selon un décret rendu public mardi. Auparavant, une chaîne de télévision à Guayaquil a été prise d’assaut par des hommes cagoulés et armés. “Pendant près d’une demi-heure de direct, pendant laquelle les journalistes suppliaient qu’on ne leur fasse pas de mal, des coups de feu ont retenti. Puis le signal a été coupé”, relate El País. Mais deux heures après, la police a réussi à accéder à l’intérieur de la chaîne, à libérer les otages et à arrêter treize assaillants. La “vague d’attentats” qui s’empare du pays depuis trois jours s’est intensifiée mardi, notamment à Guayaquil, ville la plus peuplée du pays et épicentre de la “très grave crise sécuritaire qui étouffe les Équatoriens”, poursuit le quotidien espagnol. Les affrontements à Guayaquil ont fait au moins dix morts, dont deux policiers, selon un premier bilan, a annoncé mardi soir la police. C’est de la prison de cette ville que s’est évadé dimanche l’ennemi public no 1, Adolfo Macias, alias “Fito”. Quito est également touché par la violence, avec des fermetures de commerces et des évacuations de bâtiments officiels, posant un défi majeur pour le président Noboa, un jeune entrepreneur de 36 ans élu en novembre dernier sur la promesse de rétablir la sécurité.

États-Unis : polémique après l’hospitalisation du ministre de la Défense pour un cancer de la prostate. Selon NBC News, Lloyd Austin a été diagnostiqué début décembre lors d’une visite de routine et traité par une intervention chirurgicale, minimale mais sous anesthésie générale, le 22 décembre. Des complications ont conduit le ministre, âgé de 70 ans, à être à nouveau admis le 1er janvier à l’hôpital Walter Reed, sans que Joe Biden en soit informé. Admis en soins intensifs le lendemain, il n’a prévenu sa hiérarchie que le 4. Et ce n’est que le 9 janvier que son diagnostic a été rendu public, suscitant de nombreuses critiques, y compris dans le camp démocrate, et des appels à la démission par des responsables républicains. “Ce n’est pas idéal qu’une telle situation dure aussi longtemps sans que le commandant en chef soit au courant”, a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, alors que la polémique enfle à Washington. “Tout cela s’est produit alors que les tensions continuaient à s’intensifier au Moyen-Orient”, note le site de la chaîne de télévision américaine.

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