Éliane Assassi : « L’appel de Fabien Roussel à envahir les préfectures, c’est non »

Éliane Assassi arrivant à Matignon le 21 septembre 2022.  - Credit:THOMAS SAMSON / AFP
Éliane Assassi arrivant à Matignon le 21 septembre 2022. - Credit:THOMAS SAMSON / AFP

Éliane Assassi est une sénatrice respectée. Chacun reconnaît, depuis son élection en 2004, son sérieux et la sincérité de ses engagements. Lors de sa dernière séance de questions au gouvernement, en juillet, le président du Sénat, Gérard Larcher, lui a rendu un vibrant hommage. « Avec ses convictions, avec son engagement, avec ce qu'elle représente, son attachement à la République et cette forme d'attention aux autres, aux plus modestes et aux plus pauvres, elle incarne vraiment à la fois la famille politique à laquelle elle est tellement attachée, mais aussi une richesse pour notre Sénat, et notre République », a-t-il salué. L'élue communiste, qui ne s'y attendait pas, a versé quelques larmes.

Elle revient aujourd'hui pour Le Point sur ses nombreux combats, de l'inscription de l'abrogation de la peine de mort dans la Constitution en 2007 à la révélation de l'affaire McKinsey en 2022, à laquelle elle a largement contribué. À la veille des élections sénatoriales – elles auront lieu le dimanche 24 septembre –, Éliane Assassi nous éclaire également de son regard sur l'évolution de la Chambre haute. Elle revient sur la tribune de Sacha Houlié et de Fabien Roussel relative à la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension, qu'elle n'aurait pas signée. Avant de quitter la scène politique avec le sentiment du devoir accompli, cette figure du Sénat, qui n'a « jamais plié devant [ses] adversaires politiques », se livre une dernière fois.

À [...] Lire la suite