Élections européennes: Bardella demandera la dissolution de l'Assemblée nationale s'il arrive en tête
S'il cherche à mobiliser ces électeurs pour ce scrutin, le président du RN n'a aucun pouvoir sur une dissolution de l'Assemblée nationale.
Un vœu pieu mais qui aura peut-être le mérite de mobiliser ses électeurs. Lors des élections européennes, le 9 juin, "si je suis en tête, je demanderai évidemment une dissolution de l'Assemblée nationale le soir même", indique Jordan Bardella, président du Rassemblement national et tête de liste du parti pour ce scrutin, ce mardi 6 février sur RTL.
Les européennes, une "élection de mi-mandat"
Une façon de renchérir une nouvelle fois sur les enjeux de cette échéance que le député européen présente comme "une élection de mi-mandat", qui "peut faire changer beaucoup" de choses.
Au contraire, à l'entendre, des motions de censure. Sa formation n'a pas voté ce lundi celle déposée par la gauche en réaction à l'absence de vote de confiance à l'issue de la déclaration de politique générale de Gabriel Attal.
"C'est au peuple de se saisir de la censure du gouvernement", explique l'élu d'extrême droite, soucieux que "les Français se rend[ent] aux urnes" pour confirmer les sondages qui placent le parti à la flamme à la première place.
Pour autant, une victoire, ou non, du RN aux élections européennes ne changera rien à la Constitution française. Or, selon son article 12, le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale appartient au président de la République. Et il est très peu probable qu'Emmanuel Macron juge un tel choix judicieux d'un point de vue électoral si les élections européennes se concluent par une victoire de l'extrême droite.
Article original publié sur BFMTV.com
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