Élections britanniques : comment J. K. Rowling chamboule la campagne
À l'heure où le Royaume-Uni s'apprête à se rendre aux urnes, la polémique sur les droits des personnes transgenres n'en finit pas de s'intensifier. Le week-end dernier, l'actualité aura été dominée par les projets de gouvernement du parti d'opposition travailliste, si jamais Keir Starmer était nommé Premier ministre. Sur le sujet, son programme électoral reste des plus vagues – peut-être à dessein ? Le parti s'est simplement engagé à moderniser, simplifier et réformer la loi sur la reconnaissance de genre, intrusive et dépassée, et à la remplacer par un nouveau processus. « Nous voulons préserver de l'humiliation les personnes transgenres qui méritent d'être reconnues et acceptées, tout en conservant la nécessité d'un diagnostic de dysphorie de genre par un médecin spécialiste, qui ouvrira l'accès au parcours de soins. »
Samedi matin, le Times of London nous donnait davantage de détails. Les travaillistes semblent vouloir moderniser le processus en supprimant l'obligation d'un changement de mode de vie. Les transitions médicales et sociales ne seront pas seulement facilitées, elles deviendront tout simplement facultatives. Daniel n'aura même plus besoin de devenir Danielle pour demander un certificat de reconnaissance de genre (GRC) et ainsi modifier tous ses documents légaux – y compris son certificat de naissance – pour y consigner que son sexe est identique à celui d'une femme.
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