À Wimbledon, l’amer retour sur le trône du tennis de Novak Djokovic

“Novak 007”, titre à sa une le quotidien serbe Blic ce 11 juillet, au lendemain du vingt et unième titre en Grand Chelem et du septième titre à Wimbledon de Novak Djokovic, le quatrième de suite. Le héros serbe du tennis sera accueilli le soir même à Belgrade lors d’une cérémonie publique organisée à son honneur, ajoute le journal. Avec ce succès, Djokovic égale sur le gazon londonien son idole, l’Américain Pete Sampras, et revient à une unité seulement du Suisse Roger Federer.

Le mal-aimé du tennis mondial a gagné grâce à sa force mentale, sa confiance et ses coups parfaits, précise Blic sur son site : “Novak a su vaincre l’injustice, les affronts et les provocations qui l’ont accompagné tout au long de cette année déchirée, notamment après sa détention et son expulsion de l’Open d’Australie, faute de vaccination contre le Covid-19.”

Le champion serbe, désormais septième mondial au classement ATP après avoir longtemps été le numéro un, a expliqué pourquoi il avait laissé couler ses larmes après sa victoire en finale contre le turbulent Australien Nick Kyrgios.

“Tout s’est accumulé à ce moment-là, j’ai ressenti un énorme soulagement. Émotionnellement, j’étais constamment sous tension, avec un stress que je n’avais jamais connu de ma vie. À cause de ce que j’ai vécu en Australie, mais aussi à cause des suites”, a déclaré “Nole” dans une interview pour la télévision Sport Klub.

Toujours pas vacciné

Malgré son nouveau titre en Grand Chelem à Wimbledon, Djokovic a perdu 2 000 points et reculé de 4 places au classement ATP depuis l’épisode australien. En effet, les joueurs russes et biélorusses ayant été interdits de participer à Wimbledon en raison de l’agression contre l’Ukraine, le tournoi ne rapportait cette année aucun point au classement ATP. “Une nouvelle injustice pour Novak”, selon Blic.

Djokovic pourrait être privé de l’US Open à la fin d’août, à New York, le certificat de vaccination étant obligatoire pour entrer sur le sol américain. Car il persiste :

“Je n’envisage toujours pas de me faire vacciner, et j’espère que cette obligation sera levée ou que je bénéficierai d’une exemption.”

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