À Toulouse, un élève de terminale tente de se suicider en classe, devant son professeur et ses camarades

C’est dans l’enceinte du Lycée Stéphane Hessel de Toulouse que le drame a eu lieu mercredi matin, devant toute une classe de terminale.
Capture d’écran Google Maps C’est dans l’enceinte du Lycée Stéphane Hessel de Toulouse que le drame a eu lieu mercredi matin, devant toute une classe de terminale.

FAITS DIVERS - Le choc au lycée Stéphane Hessel de Toulouse. Élèves et communauté éducative tentent de comprendre les événements survenus mercredi dans l’enceinte de l’établissement. Comme le rapporte La Dépêche du Midi ce jeudi 11 janvier, un élève de terminale de l’établissement scolaire s’est poignardé en plein cours, sous les yeux de son enseignant et de ses camardes.

La scène s’est déroulée peu de temps avant la sonnerie de la récréation, vers 9h30. L’élève se serait alors levé de sa chaise avant d’enfoncer l’arme dans son abdomen. Après cette tentative de suicide, l’élève âgé de 18 ans a été transporté en urgence et sous escorte policière au CHU de Rangueil après avoir reçu les premiers secours sur place.

Blessé à l’abdomen, il est désormais hors de danger, le journal local évoquant des « plaies finalement superficielles » et une opération réussie.

L’heure est maintenant aux investigations pour tenter d’expliquer le geste suicidaire du jeune homme, qualifié d’anxieux et fragile par des élèves du lycée Stéphane Hessel.

La piste du harcèlement scolaire

Le lycéen aurait laissé une lettre à une amie pour justifier son passage à l’acte. Une lettre jugée confuse, mais dans laquelle le jeune homme aurait ciblé des camardes « harceleurs ». Selon La Dépêche, la lettre mentionnait également un membre du personnel de l’établissement coupable de pression sur cet élève en raison de plaintes déposées ces derniers mois. Une enquête est en cours pour vérifier ces allégations, comme le rapporte Actu Toulouse.

La Dépêche du Midi mentionne par ailleurs deux plaintes déposées ces derniers mois à la police pour des faits de harcèlement ou cyberharcèlement. Toutefois, les deux enquêtes menées et « étudiées par le parquet de Toulouse » n’ont rien donné.

À ce stade, aucune piste n’est donc privilégiée par les enquêteurs, d’autant plus que les allégations de harcèlement scolaire évoquées plus tôt n’ont pas été confirmées par des enquêtes de police. Désormais, ce sont les élèves et le personnel de l’établissement qui sont entendus par les enquêteurs, en attendant l’audition de la victime dès qu’elle sera en état.

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