À petites doses, le LSD augmente la complexité neuronale de 12%

Créé accidentellement par le chimiste Suisse Albert Hofmann en 1943, le diéthyllysergamide, le nom scientifique du LSD, est aujourd'hui considéré comme dangereux et, donc, interdit. Une étude américaine avance toutefois que, à faible dose, la prise de cette drogue, pourrait procurer de nombreux avantages au cerveau, que ce soit au niveau de l'humeur, de la créativité, de l'énergie mais aussi de la puissance cérébrale.

Des chercheurs américains et allemands ont ainsi administré à 21 adultes soit un placebo, soit 13 ou 26 microgrammes de LSD - des doses suffisamment faibles pour ne pas entraîner d'effets hallucinatoires. Ils ont ensuite enregistré l'activité cérébrale des participants à l'essai pendant la période où les effets de la drogue de synthèse étaient censés culminer, en utilisant l'électroencéphalographie au repos (EEG). Après l'essai, les participants ont été invités à remplir un questionnaire pour évaluer s'ils avaient ressenti des changements de conscience.

D'après ces résultats, une dose de 26 microgrammes de LSD avait un effet significatif sur la complexité neuronale, l'augmentant d'environ 12 % en moyenne par rapport au placebo.

De précédentes études ont prouvé que le LSD active un type spécifique de récepteur de sérotonine dans le cerveau, ce qui entraîne des schémas d'activité cérébrale plus complexes. Les psychédéliques procurent des bienfaits thérapeutiques grâce à cette complexité neuronale accrue qui, dans des conditions appropriées, peut perturber les schémas (...)

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