À Londres ou Manchester, une IA analyse les émotions sur le visage des passagers

Londres est la capitale mondiale de la vidéosurveillance. Le Royaume-Uni a été l'un des premiers pays à l'adopter, dans les années 1990. Depuis, la Chine l'a largement dépassé, mais le pays reste l'un de ceux qui comptent le plus grand nombre de caméras de surveillance, avec près de 700 000 dans la ville de Londres, un chiffre colossal. Ce n'est donc pas si étonnant que ce soient les Britanniques qui aient commencé en Europe à mettre en place des dispositifs de surveillance des passagers de certaines gares, à l'aide de l'intelligence artificielle. L'algorithme qui analyse chaque personne, pouvant même décrypter ses émotions, a été fourni par Amazon, révèle le magazine Wired.

"Au cours des deux dernières années, huit gares du Royaume-Uni, dont de grandes gares telles que Euston et Waterloo à Londres, Manchester Piccadilly et d'autres gares plus petites, ont testé la technologie de surveillance par IA avec des caméras de vidéosurveillance", rapporte le média, qui a eu accès à des documents obtenus par une association de défense des libertés civiles, Big Brother Watch. Selon Network Rail, qui gère les réseaux ferroviaires du pays, ces technologies ont été mises en place "pour protéger les passagers, nos collègues et l'infrastructure ferroviaire contre la criminalité et d'autres menaces sécuritaires". Mais elles pourraient aussi avoir des objectifs commerciaux et publicitaires.

Ces tests comprenaient des fonctions telles que : détecter les personnes intrusives sur les voies, surveiller (...)

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