États-Unis : interrogé pendant 17 heures, il confesse le meurtre de son père… toujours en vie

Pendant l'interrogatoire, les policiers font croire à l'homme que le corps de son père a été retrouvé.   - Credit:Rafael Ben-Ari/Chameleons Eye/Newscom/SIPA / SIPA / Rafael Ben-Ari/Chameleons Eye/Ne
Pendant l'interrogatoire, les policiers font croire à l'homme que le corps de son père a été retrouvé. - Credit:Rafael Ben-Ari/Chameleons Eye/Newscom/SIPA / SIPA / Rafael Ben-Ari/Chameleons Eye/Ne

Un calvaire et une fausse confession. Il y a sept ans, un Américain a été accusé du meurtre de son père, qui avait disparu. Persuadée de sa culpabilité, la police de la ville de Fontana, près de Los Angeles, l'avait interrogé pendant dix-sept heures, le privant de sommeil. Le fils, éprouvé, avait fini par avouer un meurtre qu'il n'avait pas commis. Il vient d'être dédommagé de près de 900 000 dollars par la ville, comme le rapporte The Orange County Register.

En août 2018, Thomas Perez Junior, cet habitant de l'État de Californie, aux États-Unis, est convoqué par les forces de l'ordre alors que son père, âgé de 71 ans, est introuvable. Alors que celui-ci explique que le septuagénaire est parti promener le chien sans jamais revenir, la police ne croit pas à sa version.

À LIRE AUSSI La torture n'est pas un moyen de pression efficaceDurant l'interrogatoire, les policiers lui font croire que le corps de son père a été retrouvé et qu'ils ont en leur possession des preuves de sa culpabilité. Pendant dix-sept heures, et sans dormir, Thomas Perez Junior va subir la pression des enquêteurs, qui s'immiscent dans sa tête en lui indiquant que certains meurtriers oublient avoir tué. Ils iront jusqu'à menacer d'euthanasier son chien s'il n'avoue pas le meurtre.

« Je n'ai jamais vu un tel niveau de cruauté »

Acculé, malgré son innocence, l'homme finit par admettre et tente, quelques minutes plus tard, de se suicider avec ses vêtements dans la salle d'interrogatoire. Plus tar [...] Lire la suite