Manifestation anti-RN à Perpignan : « On est au bord de l’abîme »

« Macron, Le Pen, tous à la poubelle ! » « Bardella, casse-toi, la France n'est pas à toi ! » Encadrées par la police municipale du maire RN, Louis Aliot, plus d'un millier de personnes – 2 000, selon les organisateurs – ont manifesté ce samedi matin « contre l'extrême droite » à l'appel de plusieurs syndicats (CGT, CFDT, Solidaires, Unsa et FSU). Très visibles dans la foule, les étendards des partis politiques comme La France insoumise, le Parti communiste, Lutte ouvrière ou le NPA. Et quelques-uns plus inattendus, comme celui du syndicat kanak indépendantiste UTSKE. Les Écologistes sont présents, mais peu nombreux. Quant au Parti socialiste, ses militants sont particulièrement discrets : aucune bannière en vue.

Le RN fait un tabac chez les jeunes ? Pas chez ces deux sœurs de 12 et 16 ans, qui « manifestent pour la première fois contre l'extrême droite ». Elles ont adoré le post de l'influenceur Squeezie, la veille, contre l'extrême droite : « Bardella lui a répondu, et il s'est fait éclater sur les réseaux sociaux », se réjouissent-elles. En regrettant de ne pas pouvoir voter le 30 juin.

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La gauche peut-elle vraiment gagner ? Dans la foule, il y a ceux qui font mine d'y croire. Comme Hugo Mazouz, 21 ans, étudiant et coanimateur des Jeunes Insoumis locaux, qui le proclame : le « Front populaire » « va gagner, comme en 1936 ! Ç'a toujours été comme ça en France : le fascisme qui monte et les Français qui se rév [...] Lire la suite