Éric Frechon : des macaronis et des larmes pour son dernier service

Le chef Éric Frechon entouré, pour son dernier service au Bristol, de Christian Constant et d'Yves Camdeborde (à droite).  - Credit:Natalia Khoroshaieva
Le chef Éric Frechon entouré, pour son dernier service au Bristol, de Christian Constant et d'Yves Camdeborde (à droite). - Credit:Natalia Khoroshaieva

Y retournerons-nous ? Assurément. Dans quelques semaines, quelques mois, quelque temps, il faudra revenir s'attabler au Bristol Paris, voir de quel bois se chauffe celui ou celle qui aura succédé à Éric Frechon. Des noms circulent. Aucun n'a été confirmé. Mais l'heure n'est pas à écrire ce nouveau chapitre. Plutôt à clore de belle manière le précédent.

Celui-ci a duré 25 ans et la dernière page s'est tournée hier soir, dans les salons cossus d'Épicure, le restaurant gastronomique du palace. Un mois après l'annonce de son départ, Éric Frechon, chef triplement étoilé et Meilleur Ouvrier de France, y a effectué son ultime service. Une soirée sous le sceau de l'émotion, point final d'un passionnant récit gastronomique français.

Les belles rencontres d'Éric Frechon

On peut diriger une brigade colossale durant un quart de siècle et fendre l'armure en un instant. Éric Frechon n'a pas masqué son émotion durant son discours, avec des mots sincères pour son fidèle second Franck Leroy, Meilleur Ouvrier de France comme lui, son chef pâtissier Yu Tanaka – formé en ces murs par une référence, Laurent Jeannin, décédé en 2017 –, son chef boulanger Matthieu Favier, son épouse, leur fils. Des mots également pour les membres de la famille Oetker, propriétaire de l'hôtel, Luca Allegri, le président-directeur général de l'établissement, mais aussi Pierre Ferchaud, celui qui occupait cette fonction en 1999.

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