Une écrivaine accuse Amnesty de l'avoir déprogrammée d'un événement en raison de son soutien aux otages israéliens

Qu’a-t-il pu se passer pour déclencher l’annulation d’une soirée organisée par Amnesty International sur la situation des civils dans le conflit israélo-palestinien ? Pour l’écrivain Émilie Frèche, cette décision est motivée par des causes relatives à ses prises de position. Elle l’a récemment exprimée dans une tribune publiée dans le quotidien Libération, le 6 mars. Une manière de mettre en exergue le « climat antidémocratique », selon ses propres mots.

Mercredi dernier, Émilie Frèche était conviée à participer à la soirée « We are civilians ». Cet événement programmé par l’ONG Amnesty International devait évoquer le sort des civils pris dans l’étau dans les affrontements opposant Israël au Hamas. Parmi les invités, figuraient plusieurs artistes. Finalement, les échanges n’ont pas eu lieu.

Selon Émilie Frèche, l’un des organisateurs l’aurait enjointe à renoncer à venir après qu’elle a détaillé le contenu de son discours. La cause ? Les menaces émises par certains artistes de ne pas se rendre à la soirée en raison de sa venue. À Libération, elle cite les noms de « Mehdi Kerkouche, Céline Sallette Rachid Ouramdane » ou encore « Camélia Jordana ».

Pas de « génocide » à Gaza, termes du cessez-le-feu…

La directrice générale de l’ONG en France aurait alors indiqué à Émilie Frèche que des invités auraient déploré sa position sur l’intervention de l’armée israélienne à Gaza, qu’elle n’a pas qualifiée de « génocide ». Autre reproche, la rhétorique utilisée pour appeler au ces...


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