De fausses armes pour de vrais braquages

Un nombre croissant de braquages et d'agressions sont commis avec des armes factices. Pourtant, la loi tarde à s'adapter à ce phénomène. Le 23 février dernier, un jeune homme de 19 ans a été tué par la police, dans la région lyonnaise, après une course-poursuite. Braqués par le fuyard, les policiers ont ouvert le feu, le touchant d'une balle dans le thorax. Ils ont alors découvert que son arme était un faux pistolet, très bien imité mais ne tirant que des billes en plastique. Ce drame n'est pas inédit: en 2009, un cas similaire s'était produit à Nîmes. Les statistiques confirment l'ampleur du problème: sur 3500 "petits" braquages recensés chaque année, environ 2000 seraient commis avec des armes factices. Aux yeux de la loi, l'utilisation de telles "armes" atténue la gravité des faits, et donc des peines encourues. Mais cela ne change rien du point de la victime: celle-ci peut, si elle riposte, invoquer la légitime défense. Des répliques de fusils d'assauts très réalistes La prolifération de ces armes s'explique en partie par le succès d'un jeu, l'airsoft, où deux équipes armées s'affrontent selon des règles strictes et dans des espaces adaptés. Ainsi, des centaines de répliques de revolvers, et même de fusils d'assaut, sont disponibles sur le marché pour quelques centaines d'euros. Certains sont si bien conçus qu'ils peuvent facilement être utilisés à des fins bien moins pédagogiques. A qui la faute? Les commerçants plaident non-coupables. De fait, aucun texte n'interdit la vente de tels produits, tant que les restrictions imposées par la loi du 24 mai 199 sont respectées, notamment l'interdiction de la vente aux mineurs. Contraints d'apposer cette mention sur les emballages, les vendeurs doivent ajouter cet avertissement: "Attention, ne pas diriger le tir vers une personne". De leur côté, les joueurs veulent montrer leur bonne volonté. Prenant en compte la hausse du nombre de pratiquants de ce "loisir", ils tentent d'en fixer les (...) Lire la suite sur lexpress.fr

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