Étude OGM : des chercheurs dénoncent un coup médiatique

La contre-attaque s’intensifie contre les travaux du professeur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité du maïs OGM NK603. Alors que 40 chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), du CNRS et de l’Inserm critiquent son étude alarmante dans les pages de l’hebdomadaire Marianne, François Houllier, le président de l’Inra, dénonce pour sa part dans une tribune envoyée à l’AFP «le poison du doute et de la peur». «Quelques jours auront suffi à la communauté scientifique française et internationale […] pour révéler les ambiguïtés de ces travaux», relève-t-il en déplorant «une opération médiatique» qui aura «distillé la peur chez les consommateurs» et «le doute vis-à-vis de la recherche publique qui ne remplirait pas sa fonction». Les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement ont demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et au Haut Conseil des biotechnologies (HCB) d’évaluer l’étude du Pr Séralini. Photo AFP



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