à Lyon, Gérard Collomb toujours humble

La modestie n’étouffe pas Gérard Collomb. «Je pense que j’ai plus fait pour réformer le pays avec ce que nous avons réalisé sur la réforme des collectivités locales que quelques ministres qui ont exercé temporairement le pouvoir», s’est poussé du col le maire PS de Lyon, invité mardi des Indés Radio. Manière pour Collomb, sénateur depuis 1999 et édile depuis 2001, de défendre sa conception de l’exercice au long cours du pouvoir local, d’après lui davantage bénéfique à la collectivité que le passage éclair de certains dans des ministères parisiens. Comme l’a relevé Le Lab d’Europe 1, il démontre surtout sa propension à avoir le melon, lui qui, en septembre, s’était déjà désigné devant des journalistes chinois comme «le Deng Xiaoping de la France», du nom de l’ancien leader communiste chinois qui a conduit son pays sur la voie de l’économie de marché. Partisan décomplexé du cumul des mandats, Collomb a par ailleurs gazouillé mardi sur Twitter : «Si je n’avais pas été sénateur, la métropole de Lyon n’aurait probablement pas vu le jour.» Métropole qu’il préside depuis le début de l’année.

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