Zemmour reconnaît ne pas avoir mis la même "passion" dans l'économie que sur le "grand remplacement"
Près d'un an après avoir reçu 7,07% des suffrages à la présidentielle, le président de Reconquête a reconnu ce jeudi sur BFMTV avoir choisi de plus parler d'immigration que d'économie lors de sa campagne.
"Je n'ai pas mis dans mes discours économiques la même passion que dans mon discours sur le grand remplacement (...). Je ne me serais pas engagé pour être un gestionnaire", a affirmé Éric Zemmour à l'occasion de la sortie de son dernier livre.
À l'époque, le candidat d'extrême droite tenait "volontairement un discours responsable et raisonnable de la droite classique sur l’économie", comme le report de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans.
Le France "se tiers-mondise"
S'il avait fait du "grand remplacement" une "priorité" pour la présidentielle, mais aussi les législatives - où son parti n'a obtenu que 4,2% des voix et aucun député - Éric Zemmour insiste désormais sur "l’appauvrissement économique qui est dû au fait qu’on ne produit plus depuis 30 ans".
"Pendant la campagne, je n'ai cessé de dire que le pays se tiers-mondise: la population s'africanise et la France produit de moins en moins", a déploré le leader de Reconquête.