Zelensky met en garde contre la menace russe au-delà de l’Ukraine

“Zelensky avertit les dirigeants du monde que l’agression russe pourrait s’étendre au-delà de l’Ukraine”, titre le site du New York Times après le discours du président ukrainien à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, ce 19 septembre. Une intervention très attendue puisqu’il ne s’était adressé l’an dernier à la même assemblée que par visioconférence.

“Dépeignant la Russie comme un pays coutumier des agressions, Zelensky a rappelé les interventions militaires de Moscou en Moldavie, en Géorgie et en Syrie ; le contrôle de plus en plus étroit qu’elle exerce sur la Biélorussie ; et ses menaces contre les pays Baltes”, observait le quotidien new-yorkais dans son live, citant Volodymyr Zelensky.

“Le but de la présente guerre contre l’Ukraine est de faire de notre territoire, de notre peuple, de nos vies, de nos ressources, une arme contre vous, contre l’ordre international fondé sur des règles.”

Au début de son intervention, Zelensky a souligné que la Russie instrumentalisait des biens essentiels comme les denrées alimentaires et l’énergie, “non seulement contre notre pays mais contre tous les vôtres aussi”.

Pour le président ukrainien, il s’agissait de montrer à d’autres dirigeants qu’ils étaient concernés et de s’opposer aux appels à faire la paix le plus rapidement possible. “Cette visite rare de l’autre côté de l’Atlantique intervient à un moment crucial dans ses efforts pour maintenir l’aide à l’Ukraine, alors que l’inquiétude monte chez les dirigeants du Sud et les parlementaires républicains du Congrès des États-Unis, qui jugent que la guerre consomme trop de ressources et détourne d’autres priorités”, note The Washington Post.

Zelensky a reçu “un accueil chaleureux”, souligne le journal de la capitale, même si l’assemblée n’était “qu’à moitié pleine”.

“Comme attendu, Zelensky a rejeté tout plan de paix qui ne signifierait pas une victoire de son pays contre la Russie, observe The New York Times, estimant qu’il y avait une chance de ‘mettre un terme à l’agression selon les termes de l’État attaqué’.” Ses mots ont suscité des applaudissements nourris, ajoute le journal américain.

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