Non, les Spartiates de Gerard Butler n'étaient pas 300 ! Dans la réalité, ils étaient beaucoup (beaucoup) plus nombreux

Warner Bros.
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Tous les films basés sur des faits authentiques, même les chefs-d’œuvres, ne sont pas exempts d’erreurs historiques, plus ou moins grosses. Est-ce grave docteur ? Non, évidemment. A moins d’avoir une connaissance pointue du sujet, le spectateur en fait facilement abstraction.

Aussi parce que ces œuvres sont avant tout des fictions, qui ne peuvent prétendre à une exactitude absolue selon les critères d’appréciations propres aux historiens. Ces libertés prises avec l’Histoire le sont parfois pour des raisons narratives, par souci de resserrer une intrigue pour des questions de rythme, la volonté de ne pas perdre les spectateurs en route, etc...

Parfois, les faits historiques sont sciemment malmenés et déformés, dans la cadre par exemple d’un film de propagande. Mais, au fond, pour Hollywood, "peu importe si ce qui est dit dans le film est vrai" déclara un jour William Goldman, le brillant scénariste des Hommes du Président ; "ce qui est important, c’est que le public pense que c’est vrai".

Un carnage au défilé des Thermopyles

Adapté du très fameux roman graphique de Frank Miller, 300 de Zack Snyder est un récit épique de la Bataille des Thermopyles, qui opposa en l'an - 480 le roi Léonidas et 300 soldats spartiates à Xerxès et l'immense armée perse.

Face à un invincible ennemi, les 300 déployèrent jusqu'à leur dernier souffle un courage surhumain ; leur vaillance et leur héroïque sacrifice inspirèrent toute la Grèce à se dresser contre la Perse, posant ain…

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Leonidas dans 300 : "C’était trop ?" "Ouais ! Mais c’était génial !", Gerard Butler a improvisé le hurlement culte du film

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