Yvelines: plusieurs tonnes de poissons morts en aval de la station d'épuration incendiée

Plusieurs tonnes de poissons morts ont été repêchés dans la Seine après l'incendie d'une station d'épuration dans les Yvelines.

Plusieurs tonnes de poissons morts ont été repêchés dans la Seine après l'incendie d'une station d'épuration dans les Yvelines.

Plusieurs tonnes de poissons morts ont été repêchés dans la Seine, en aval de la station d'épuration d'Achères (Yvelines) dont l'une des unités a été détruite par un incendie mercredi, a indiqué dimanche la direction du site.

En plus des 400 kg ramassés dès vendredi, environ trois tonnes de poissons morts ont été recueillis par bateau samedi entre Achères et le barrage d'Andrésy, à une dizaine de kilomètres en aval, a indiqué à l'AFP Yann Bourbon, le directeur du site du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (Siaap).

"Les conditions météorologiques et hydrologiques n'aident pas"

Une «quantité équivalente» devrait être ramassée lundi dans un bras mort du fleuve proche du point de rejet des eaux retraitées, près de l'île d'Herblay (Val-d'Oise), a-t-il ajouté. La zone, une langue d'eau d'environ 500 m de long sur cinq de large, était dimanche «recouverte de poissons» morts, occasionnant d'importantes nuisances olfactives mais dans une «zone sans habitation», selon le responsable.

La faune piscicole a été victime d'un manque d'oxygène après le rejet dans la Seine mercredi, entre 17H15 et 19H30, d'eaux chargées en matière organique, en raison de l'arrêt du fonctionnement de l'unité de retraitement incendiée.

«Les conditions météorologiques et hydrologiques n'aident pas», a souligné M. Bourbon. La température de la Seine est en effet élevée (25°C) et le débit peu important (100 m3/s), ne favorisant pas une bonne réoxygénation de l'eau.

L'origine du sinistre reste inconnue

Point positif cependant, a souligné le responsable: «On a retrouvé à Andrésy un niveau d'oxygénation quasiment normal aujourd'hui, les conditions sont donc réunies pour qu'il n'y ait plus de mortalité piscicole». Les(...)


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