Yann Barthès de « Quotidien » est devenu agoraphobe à cause de sa notoriété

« Il y a des gens qui sont prêts à vous mettre leur poing dans la figure », a expliqué le journaliste sur RTL.

TÉLÉVISION - « C’est trop lourd ! » Yann Barthès est revenu ce samedi 3 septembre sur son rapport à la notoriété qu’il estime compliqué. Le présentateur de « Quotidien » sur TMC a expliqué qu’il « aurait peut-être réfléchi un peu plus » avant se faire ce métier s’il avait su ce qu’il allait devoir gérer.

Yann Barthès a notamment raconté qu’il était devenu agoraphobe depuis qu’il était devenu l’un des visages les plus célèbres du PAF. « Les gens ne sont absolument pas désagréables, ce n’est pas ce que je dis, mais c’est très lourd, il faut y penser tout le temps et au bout d’un moment, ça m’a peut-être rendu un peu agoraphobe. Je me suis peut-être renfermé, parce que ça me fait peur » , a-t-il expliqué au micro de Jade et d’Éric Dussart dans On refait la télé sur RTL.

Yann Barthès s’est fait connaître du public sur Canal+ en 2004 avec « Le Petit Journal » qui n’était à l’origine qu’une simple chronique du « Grand Journal ». Une séquence dans laquelle le journaliste n’apparaissait même pas à l’antenne dans un premier temps puisqu’il se contentait de faire la voix off. Tout a changé lorsqu’en 2007 l’animateur est venu présenter sa chronique en plateau, face à Michel Denisot.

Yann Barthès reconnaît qu’à mesure que sa présence à l’antenne grandissait et que « Le Petit Journal » évoluait, ses relations avec les badauds dans la rue ont changé.

« Il y a des gens qui sont prêts à vous mettre leur poing dans la figure »

« Pendant Le Petit Journal, c’était très bienveillant. Même Quotidien, les gens sont à 99 % bienveillants. Sauf qu’il y a aussi une société qui a changé et il y a des gens qui sont prêts à vous mettre leur poing dans la figure. Surtout depuis quelque temps, depuis notamment l’an dernier, c’est un peu plus compliqué », a-t-il expliqué, faisant notamment référence aux tensions avec les militants du Rassemblement National, parti qui interdit toujours l’accès aux meetings et conférences de presse aux équipes de « Quotidien ».

L’animateur a confié avoir déjà vécu des situations compliquées dans la rue en raison de son engagement politique contre l’extrême droite et notamment Éric Zemmour, contre qui l’émission est en procès pour vols d’images. « Vous voyez comment est faite notre société depuis quelque temps, il y a donc une chance ou une malchance sur dix de tomber sur quelqu’un qui trouve que vous êtes un vendu », a-t-il ajouté, précisant s’être mis à la boxe thaï.

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