XV de France : le maul des lamentations face à l’Anglais

Philippe Saint-Andre le 17 mars

Après l’embellie contre l’Italie, les Bleus et leur coach au bilan déplorable, Philippe Saint-André, rêvent d’un improbable exploit samedi lors du «crunch».

Il faudra vous y faire : Philippe Saint-André (PSA), c’est le Nétanyahou du rugby. Tout le monde le donne perdant ? Paf ! Il explose les Italiens 29-0 chez eux, dimanche dernier. Les Transalpins étaient transparents et les Bleus peu convaincants ? Qu’importe, Fifi, c’est notre Bibi à nous qui, quand il perd, oppose aux critiques le mur de ses propres lamentations - à vous faire chialer un footeux brésilien.

Alors voilà, contrairement aux balivernes écrites ici et justifiant moult flagellations, avançons que le XV de France aborde en position de force la dernière manche du tournoi, samedi à Twickenham (18 heures, l’heure du tea, ou de la stout, en ce qui nous concerne). Car la French Force a remplacé le French Flair, nous glisse le Guardian, qui voit juste. Les Bleus ont une mêlée et une défense, ils plaquent avec amour ; OK, ils ratent leurs passes et laissent tomber des ballons, alors que les Anglais les font rigoler, mais on s’en fiche : «Quand je vous dis qu’on avance, qu’on peaufine, glissait le vice-président de la Fédé, Serge Blanco (alias docteur Coué, co-coach, tuteur, mentor et contradicteur de PSA) vendredi à l’Equipe.On n’est pas dans la récolte définitive, mais dans la progression.»

Jusqu’où ira-t-elle ? Philippe Saint-André, en poste depuis 2012, a indiqué lundi qu’il y a de «grandes chances» pour que cet England-France constitue sa dernière apparition dans le tournoi. Mais le manager des Bleus est sous contrat jusqu’au Mondial 2015, qu’il compte remporter. Le XV de France doit donc tout gagner d’ici là. Comme ça, Saint-André s’en ira plus facilement. Parce que juqu’ici, plus il perd, plus il reste, et il détient les plus mauvaises stats de l’histoire (15 victoires en 36 matchs, 41,7% de réussite).

Marmite. Mais au-delà de son cas, le «crunch» du jour s’annonce aussi salivant qu’une tartine de Marmite (...)

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