Xavier Dupont de Ligonnès caché dans une communauté religieuse ? L’ADN a parlé

Pour la première fois depuis le début du mystère entourant la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès, les enquêteurs avaient un élément tangible : de l’ADN. Une exception parmi les 1 750 signalements recueillis depuis la fameuse ­disparition du 15 avril 2011. Malheureusement, l’ADN du mystérieux « Jean » n’a pas matché avec celui du fugitif le plus recherché de France.

L’ADN analysé dans le Doubs après un signalement en mars ne correspond pas à celui de Xavier Dupont de Ligonnès, a ainsi indiqué le parquet de Nantes, ce lundi 15 avril. « Les deux profils ADN ne correspondent pas. Mais le magistrat instructeur et les services d’enquête saisis poursuivent leurs investigations et les fastidieuses, mais minutieuses, vérifications de tous les signalements reçus », a ajouté le procureur, Renaud Gaudeul.

Retour au point mort

Le 9 mars dernier, une veillée était organisée à Montferrand-le-Château, dans un couvent appartenant à la communauté des sœurs de Béthanie. « Un ordre qui œuvre historiquement à la réinsertion des prisonniers ». Et « l’une des membres du groupe de prière est venue avec un homme se faisant appeler Jean », et qui a déclaré « qu’il marchait sur les chemins, sans but et ne disposait d’aucune identité ».

Une rencontre qui a laissé perplexe plusieurs membres de la communauté. Au point qu’une femme s’est persuadée que derrière ce « marcheur » se cachait Xavier Dupont de Ligonnès. Des propos confirmés par deux autres des sept personnes entendues par la police e...


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