« Witness », « Le Cercle des poètes disparus »… : Peter Weir raconte les coulisses de ses films cultes

Peter Weir - Soirée d'ouverture. Séance présentée par Peter Weir  - Credit: © La Cinémathèque française Thierry STEFANOPOULOS / Thierry STEFANOPOULOS
Peter Weir - Soirée d'ouverture. Séance présentée par Peter Weir - Credit: © La Cinémathèque française Thierry STEFANOPOULOS / Thierry STEFANOPOULOS

Le Cercle des poètes disparus, The Truman Show, Master and Commander : de l'autre côté du monde… Ces classiques, on les doit à un homme : le réalisateur australien Peter Weir. Et, cette année, il était l'invité d'honneur de la 11e édition du Festival de la Cinémathèque, qui se déroulait à Paris et en Île-de-France. L'occasion de se replonger dans des longs-métrages du cinéaste qui fêtera ses 80 ans en août prochain.

Né à Sydney, Peter Weir se familiarise avec le 7e art grâce aux films qu'il voit en salle tous les samedis après-midi, nourri également par la télévision qui s'invite au sein des familles depuis peu. « J'adorais les westerns, nous confie-t-il. Plus tard, je me suis pris de passion pour les films d'horreur. J'étais fan de ceux produits par le studio britannique Hammer. » En parallèle, il se nourrit de comics. « Avec mes amis, nous les collectionnions. Au même titre que les longs-métrages, ils ont grandement contribué à ma compréhension de la grammaire cinématographique. Et cette culture, je la partage avec beaucoup de réalisateurs de ma génération. » Parmi ses comics préférés, il cite The Phantom, Mandrake le Magicien et Superman.

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Il commence sa carrière dans son pays natal et, durant quinze ans, y signe des œuvres s'inscrivant, entre autres, du côté de l'horreur et/ou du fantastique, comme Les Voitures qui ont mangé Paris (1974), son premier film, ou Pique-nique à Hanging Rock (1975 [...] Lire la suite