WikiLeaks retrouve une raison d’être

WikiLeaks retrouve une raison d’être

Le site lanceur d’alerte a eu plusieurs vies depuis sa naissance au milieu des années 2000.

WikiLeaks revient au centre du jeu et c’est une bonne nouvelle. Après les révélations de la semaine dernière qui ont enfin apporté la preuve irréfutable des écoutes exercées par la NSA sur les trois derniers présidents de la République française, les nouveaux documents publiés par Libération et Médiapart en collaboration avec WikiLeaks montrent cette fois comment la NSA s’est transformée en machine de guerre au service de l’économie américaine (lire le dossier ici). Au-delà du contenu même de ces révélations, l’autre information, c’est la volonté affichée par WikiLeaks d’être encore plus présent. En témoigne l’interview donnée par Julian Assange au 20 heures de TF1.

Fonctionnant d’abord sur le modèle collaboratif des «wiki», le site lanceur d’alerte a eu plusieurs vies depuis sa naissance au milieu des années 2000. Plusieurs affaires ont plus particulièrement fait sa renommée depuis 2010 : les War Logs (secrets militaires américains en Afghanistan), les Cablegate (télégrammes de la diplomatie américaine), les dossiers des détenus de Guantánamo ou encore les Syrian Files.

Une existence faite de coups portés aux méthodes tordues de services de renseignement du monde entier, de controverses suscitées par certains choix radicaux d’un site qui poursuit ses propres objectifs, et par la personnalité de son ambassadeur, Julian Assange. Sans oublier les pressions subies au fil des révélations : boycott bancaire, violente répression des sources (Chelsea Manning est en prison pour 35 ans), menace permanente d’un «Grand Jury» américain, harcèlement des collaborateurs réguliers du site…

Jusqu’à présent, les divulgations de WikiLeaks étaient menées par à-coups, en fonction des documents obtenus. Aujourd’hui, quelque chose est en train de changer. On sent une volonté de s’installer dans la durée, de manière régulière, de creuser les sillons ouverts. Rien que ce mois-ci, en plus de (...)

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