Le whisky japonais a désormais son appellation contrôlée

L'Association japonaise des fabricants de spiritueux et de liqueurs a adopté de nouvelles règles plus strictes pour protéger l'appellation « whisky japonais » et dissuader des producteurs étrangers, sans lien avec le Japon, d'utiliser cette appellation.

Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

Pour pouvoir utiliser l'appellation « whisky japonais », les producteurs doivent, dès aujourd'hui, utiliser de l'eau de source japonaise. Et les fûts de whisky doivent être stockés au Japon pendant au moins trois ans.

Les grandes distilleries Suntory et Nikka ne parviennent pas à répondre à la demande spectaculaire dans le monde pour leurs bouteilles les plus renommées. Et de petites sociétés japonaises et étrangères profitent d'une réglementation japonaise mal définie pour vendre de faux whiskies japonais.

Distillés et stockés au Japon

Ces sociétés importent des whiskies bon marché du Canada et d'autres pays qu'elles remettent en bouteille au Japon avant de les exporter sous l'étiquette « whisky japonais ». Les nouvelles règles obligent désormais les fabricants à distiller et à vieillir leurs produits au Japon.

De quoi rassurer l'acteur Bill Murray. En 2003, Dans le film Lost in Translation de Sofia Coppola, il avait fait la promotion du Hibiki 17 de Suntory, dans une scène culte pleine d'humour.

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