Le web devient inhumain, mais il nous reste les émojis

Face à l’avalanche des IA génératives, les émojis peuvent réconforter. Bien sûr, ils sont politiques. Mais, d’une certaine manière, ils nous appartiennent. C’est le thème de la newsletter #Règle30 cette semaine.

Cet article est un extrait de la newsletter #Règle30. Elle est envoyée à 11h tous les mercredis. 

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Je ne crois pas qu’on puisse être trop vieux ou vieilles pour internet. Même si certaines pratiques en ligne deviennent ringardes, elles disparaissent rarement. À la place, elles mutent. Prenez les chaînes de mails : on a beau les associer à un temps révolu (ou, à la rigueur, à nos parents), elles sont encore partout en ligne, mais sous de nouvelles formes. Partage une photo de toi il y a dix ans ! Tes six films préférés ! Tes dix émojis les plus utilisés te donneront ton avenir pour cette nouvelle année ! Il est doux de constater que, malgré un web sans cesse bouleversé par les décisions économiques des plateformes, nous restons avant tout des êtres humains liés par notre désir de communiquer.

Ces derniers temps, quand j’ai besoin de réconfort face à l’avalanche d’actualités déprimantes (plus rarement drôles) sur l’avalanche des IA génératives en ligne, je pense aux émojis. Déjà parce que je suis incapable d’envoyer un message à un·e amie sans y glisser un visage à chapeau de cowboy ou un cochon qui fait du saxophone (🎷🐖).

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Crédits photos de l'image de une : Un cochon qui joue du saxophone. // Source : Emojipedia / Montage Canva