Washington affirme que l’Iran planifiait l’assassinat de John Bolton, ex-conseiller de Trump

Donald Trump avec John Bolton, lorsqu'il était encore conseiller à la sécurité nationale, le 9 avril 2018 à Washington - MARK WILSON © 2019 AFP
Donald Trump avec John Bolton, lorsqu'il était encore conseiller à la sécurité nationale, le 9 avril 2018 à Washington - MARK WILSON © 2019 AFP

La justice américaine a révélé ce mercredi un complot dirigé par un membre des Gardiens de la révolution iraniens pour assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

Le ministère américain de la Justice a précisé dans un communiqué que Shahram Poursafi, alias Mehdi Rezayi, 45 ans, était inculpé en son absence pour avoir offert de verser 300.000 dollars à des individus aux États-Unis pour tuer John Bolton.

Le complot, destiné apparemment à venger la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué en janvier 2020 dans une frappe américaine, a été révélé aux autorités par la personne censée assassiner l'ancien haut responsable américain.

Les accusations de la justice américaine interviennent au moment où le régime iranien étudie un compromis présenté par l'Union européenne pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, moribond depuis le retrait des États-Unis en 2018 sous l'impulsion de Donald Trump, alors conseillé par John Bolton.

"Ce n'est pas la première fois que nous mettons au jour un complot de l'Iran"

Pendant des mois, Téhéran a lié tout accord à un retrait des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, de la liste noire américaine des organisations terroristes.

"Ce n'est pas la première fois que nous mettons au jour un complot de l'Iran pour se venger sur le sol américain et nous travaillerons sans relâche à dévoiler et empêcher chacune de ces tentatives", a déclaré le vice-ministre de la Justice, Matthew Olsen

John Bolton, conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump d'avril 2018 à septembre 2019, considérait l'accord nucléaire de 2015 comme une "erreur stratégique majeure". Il avait publiquement soutenu la décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de ce pacte.

Article original publié sur BFMTV.com